LA FOI, MA FOI

Il y’a quelques semaines mon amie, ma sœur Amenan (rires), m’annonce dans nos échanges son diagnostic médical.
Là sur le coup, une nouvelle pas réjouissante du tout, mais en femme forte qu’elle est, elle encaisse. Ce n’est qu’au fil de notre conversation qu’elle me fait part de son ressenti, de ses émotions, de ses angoisses face à tout ça, et c’est humain !
A mon tour, après avoir encaissé aussi, je lui partage ma vision des choses pour l’aider à gérer cet état de fait.
Car dans de telles situations, lorsqu’on ne peut rien contrôler, on fait face à 2 options : Subir ou rebondir. Pour moi, la solution est là. Si plusieurs options s’offrent à nous, c’est qu’on a la capacité de choisir parmi des possibilités infinies. C’est formidable !
Alors donc, on peut décider de ne pas subir une situation voire la renverser !? Oui. En effet, aucun mal ne peut prévaloir sur un mental en béton et préparé. Cette attitude découle d’un super pouvoir dont Dieu nous a tous doté sans exception, une force intérieure qui s’appelle le pouvoir de DECISION ; Oui nous avons le pouvoir de DECIDER de l’approche à avoir face à n’importe quelle situation.
Chercher à contenir le problème en le mettant sous le paillasson est une erreur qu’on a tendance à commettre. Décider d’incarner une pensée, une posture positive, un état d’esprit, c’est LE vaincre. Le pouvoir de voir la beauté derrière chaque épreuve n’est pas une évidence lorsqu’on est plutôt prosaïque mais reste une possibilité qui s’offre à nous.
Non, je ne crois pas en la fatalité ! Car tant qu’on est en vie, et qu’on a la possibilité de tout recommencer à chaque levée de soleil, on est à même de renverser la tendance et de faire basculer les choses en notre faveur ! Ce pouvoir, je répète est en chacun de nous, à notre portée ! Il est essentiel de se l’approprier, de décider de l’activer, de travailler en cela et de laisser faire les choses.
« C’est votre attitude et non vos aptitudes qui déterminent votre altitude » – Zig Ziglar
Décider, oui Décider de ne pas être la marionnette du problème ou de l’obstacle qui se pose. Décider que la maladie ne soit en rien l’obstacle qu’elle semble être. Regarder en face cette limite qui n’a que pour seul rôle de nous restreindre dans notre extension, l’affronter par la transcendance et prendre de la hauteur.
Rien n’est insurmontable.
En adepte de sport, j’aime bien utiliser la discipline olympique de la course de haies pour en faire un parallèle. Selon la définition, la course de haies est une course à pied qui comporte un franchissement d’obstacles appelées haies et réparties sur un parcours.
Ces haies/obstacles représentent les épreuves sur notre parcours de vie. Certaines de ces haies sont visibles ou connues, d’autres non. Mais la vérité est qu’elles existent, elles sont là, à chaque distance franchie. Imaginez un seul instant que l’athlète qui doit faire un bond et sauter, décide de s’arrêter devant une haie et de bloquer son élan dans la course. Il ne franchira jamais la ligne d’arrivée, l’objectif de sa présence dans cette course.
C’est pareil dans la vie. En restant bloqué devant une haie, on n’atteint jamais notre destination. Le « pourquoi » de notre présence dans cette vie.
On transfère là, tout notre pouvoir à l’obstacle devant nous. Ce blocage nous donne beaucoup d’amertume et de frustration. Alors quand cela nous arrive, regardons un petit peu l’attitude de l’athlète. Que fait-il devant la haie ? Il ne la combat pas, il la franchit par un bond, un saut.
Cette capacité à sauter, il la travaille pendant des heures et heures d’entrainement. Entraînons nous donc à prendre de la hauteur et à transcender l’obstacle. Cela ne se fera pas sans effort, sans peine. Mais cet effort vaut de l’or 😉 car nous nous formera à dépasser la limite à chaque fois qu’elle se présente sur notre chemin.
Alors oui, toi qui est bloqué par cette maladie ou tout autre épreuve, prends de la hauteur comme l’athlète pour la franchir et la vaincre. Chaque jour est signe de renouveau.
Prendre de la hauteur c’est décider déjà de lire minutieusement l’épreuve comme à l’examen scolaire, de la comprendre, et de l’affronter en la résolvant. Car il y’a une leçon d’élévation dans chaque épreuve.
Ce que je disais à mon amie sur la FOI, c’est qu’on ne se force pas à avoir la foi selon moi, on ne cherche pas à l’avoir non plus. On comprend juste la présence de Dieu dans chaque situation, bonne ou mauvaise et c’est comme ça qu’on manifeste la foi. Cette présence de Dieu se fera de plus en plus petite dans ces moments, voire inexistante, dans le but de faire grandir notre foi, notre perception de lui, d’affiner notre vision pour l’apercevoir car Dieu est partout, n’est-ce pas ? Par conséquent, où décide-t-on de regarder pour le « voir » ?
Pour moi la Foi, c’est la profonde perception de la présence de Dieu dans tout ce qu’on vit. La ressentir nous donne une telle confiance en la vie que rien ne peut détruire. Cette confiance fortifiante nous donne le sourire et le peps nécessaires pour rebondir.
Je lui disais donc à mon amie pour finir, qu’en prenant cette hauteur et en ressentant Dieu, on se laisse aller à lui, plus léger, telle une feuille qui se laisse virevolter par le vent. On ne subit plus le fardeau et il s’écrase de tout son poids. Tout est grâce !
Affectueusement,
Amaya